Hommage à René
C'est en toute modestie, que je viens écrire quelques lignes, pour dire "Au Revoir" à mon ami René.
René, la première fois que je t'ai rencontré, j'ai tout de suite compris que tu étais une bonne personne.
Malgré, les trois décennies qui nous séparaient, l'amitié, entre nous, a été comme une évidence.
Nos échanges, conversations, pendant toutes ces années, lors de nos parties de chasse, lors des repas d'après chasse, ont été très enrichissantes pour moi.
C'est toi qui m'a appris à poser une clôture électrique autour d'une parcelle, tu apportais toujours des solutions et tu me donnais les astuces qui me facilitaient la tâche.
Tu as été le premier à m'apporter ton soutien lorsque j'ai pris la présidence de l'ACCA de BAIX, tes conseils et la sagesse de tes propos, m'ont beaucoup apporté lors de mes décisions et démarches entreprises pour la bonne marche de notre association.
MERCI pour tout ça, et que dire, de tous les beaux et bons légumes, fruits dont tu m'as fait profité. je les acceptais avec plaisir, non seulement, pour leur qualité, mais aussi et surtout, parce que je savais que ça te faisais encore plus plaisir de me les offrir.
Tu possédais une bonne connaissance de la chasse du sanglier et le travail de tes chiens courants, puis, plus tard de tes chiens de petit pied, t'a toujours passionné et tu as pu traqué la bête noire jusqu'à tes 88 ans.
J'ai été très triste, lorsque tu as du renoncer à conduire tes chiens et que tu as du te résigner à aller au poste. J'ai vu dans ton regard que tu avais du mal à accepter d'être diminué et ça m'a affecté.
Bonté, générosité, sagesse, trois qualités parmi tant d'autres, avec un humour et un rire communicatif qui m'enthousiasmaient.
Certes, tu avais ton caractère, "tu ne mâchais pas tes mots", mais tu avais la franchise de dire ce que tu pensais, puis tout rentrait dans l'ordre une fois les explications données.
Personnellement, je n'ai pas souvenir, du moindre petit conflit ou mésentente entre nous, ni de t'avoir déçu une seule fois, preuve que je devais être un bon élève.... ou que, simplement, notre amitié était plus forte.
Puis, une nouvelle et terrible épreuve s'est dressée devant toi, je fondais l'espoir que tu vaincrais cette "saloperie".
Hélas, malgré le soutien et l'amour inconditionnel de tous tes proches, tu nous as quitté.
Malgré ma grande tristesse, je me dis que c'est une délivrance pour toi, surtout après nos conversations téléphoniques de ces dernières semaines, où tu me disais :"Eric, tu sais, je n'en peux plus, et je ne demande qu'une chose, c'est de partir pour ne plus souffrir". Puis, en sanglotant, tu me remerciais de te téléphoner régulièrement, que j'étais très gentil, et c'était un déchirement pour moi lorsque je raccrochais...
Je voudrais assurer, Gilberte, ton épouse, Maryse et Jocelyne, tes filles, tes petits et arrières petits enfants, tous tes proches, de ma plus profonde amitié et de tout mon soutien.
AU REVOIR, Mon Ami, je ne t'oublierais pas.